Le kesa (mot japonais dérivé du sanskrit) est un vêtement de dessus porté comme un châle par les moines bouddhistes.
Son aspect le plus caractéristique est sans doute le morcellement de sa surface. Celle-ci se divise en bandes verticales (jo) qui sont à leur tour divisées horizontalement. Leur nombre est toujours impair et varie de cinq à vingt-cinq. Quel que soit leur nombre, ces bandes sont entourées d’un cadre avec des coins en onglet.
Il existe trois sortes de kesa, déterminées par le nombre de bandes et chaque catégorie a un usage distinct. Les kesa à cinq bandes (type anda-e) peuvent être portés tous les jours, les kesa à sept bandes (type uttaraso) peuvent être utilisés par les moines lors d’occasions plus formelles à l’intérieur du temple et les kesa comportant entre neuf et vingt-cinq bandes (type sogyari) peuvent être portés lors de cérémonies solennelles où les pratiquants sont présents.
Sur ce kesa à sept jo de forme rectangulaire – forme de loin la plus courante – quatre carrés de même dimension appelés shiten et décorés de motifs floraux se trouvent aux quatre coins à l’intérieur du cadre. Des dragons à cinq griffes, des nuages, des fleurs de style chinois constituent les éléments du décor.
Type d'objetVêtement
MatériauxLampas de soie, et lamelle de papier (kinran)
DimensionsH 115 x L 200cm
Numéro d'inventaireMA 5779 (AEDTA 1680)
Région ou domaineTextiles
AcquisitionDon Jean et Krishnâ Riboud, 1990
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