Projections des films primés par le jury international du 31e Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, placé en 2025 sous la présidence du réalisateur chinois Jia Zhang-ke (Les Feux sauvages).
Jeudi 27 mars – 20h
Deal at the border
Un film de Dastan Zhapar Ryskeldi, Kirghizistan (2024), 102 mn, VOST
Prix spécial du jury
Prix du jury Marc Haaz
Prix des amis du musee Guimet
Aza et Samat, passeurs de drogue, rencontrent Nazik, une jeune fille qui a échappé à l'esclavage dont elle était victime et qui se cache de ses poursuivants. Lorsque Nazik retombe entre les mains d'un criminel local et devient sa captive, Aza décide de faire tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver. Actuellement, les enlèvements à des fins d'esclavage et de trafic de drogue se poursuivent dans cette région du Kirghizistan.
«…Pour sa capacité à entrelacer magistralement les thèmes de la survie et du choix moral, tout en mettant en avant une performance remarquable de l'acteur principal. Cette œuvre poignante éveille les émotions et suscite la réflexion »
Festival de Vesoul
Vendredi 28 mars – 20h
To Kill a mongolian horse
Un film de Jiang Xiaoxuan, Chine (Mongolie) (2024), 97 mn, VOST
Mention spéciale
Coup de cœur amis du musée Guimet
Dans les steppes hivernales à la frontière de la Mongolie et de la Chine, Saina, un cavalier mongol devenu artiste culturel, s'occupe de son ranch pendant la journée et exécute des tours à cheval pour le public la nuit. Contrairement au majestueux cavalier qu'il incarne dans son spectacle, Saina découvre que sa vie d’éleveur est sur le point de se désintégrer.
« Un premier film intime et captivant, offrant une représentation émouvante et audacieuse d'une société en mutation »
Festival de Vesoul
Samedi 29 mars - 19h The land of the Morning calm
Un film de Park Ri-woong, Corée (2024), 114 mn, VO coréen ST
Cyclo d'Or du FICA 2025
Un jeune pêcheur disparaît. Il a prévu en simulant sa propre mort d'obtenir le paiement de l'assurance et de s'enfuir avec sa femme vietnamienne. Le vieux capitaine du village l’aide à disparaître et fait une fausse déclaration à la police. Cependant, celle-ci et la mère du pêcheur le recherchent sans relâche, ce qui remet en cause le versement de l'indemnité. Le capitaine, d'abord bien intentionné, devient frustré. Avec la même colère qui a autrefois détruit sa fille, il décide de mettre fin à tout cela.
« Alors que la Corée du Sud est en perte de vitesse, les pays d'Asie du Sud-Est poursuivent leur développement fulgurant. S'il n'y a plus d'intérêt à travailler ici, les travailleurs de ces pays partiront eux aussi. Les campagnes disparaîtront, et bientôt les villes de ce pays, qui affiche le taux de natalité le plus bas au monde, disparaîtront également. La Corée du Sud, d'abord présentée au monde comme le Pays du Matin calme, est en train de devenir un pays tranquille où personne ne veut vivre. » Park Ri-woong
« Regarder ce film, c'est comme plonger dans l'océan. Le réalisateur nous entraîne sous la surface apaisante pour nous immerger dans les profondeurs de la vie, au cœur des courants sous-jacents d'une réalité en perpétuelle agitation. Il parvient, contre toute attente, à conserver une simplicité fluide dans son langage cinématographique tout en restant profondément attentif à son sujet. Cela nous permet d'observer de près, de réfléchir et d'être touchés par la lumière de la nature humaine » Festival de Vesoul